jeudi 7 mai 2015

Game of Thrones récap saison 4 épisode 1 avec un an de retard

I'm back les gens... et je vais pas me mettre de pression puisque j'ai déjà un an de retard mais voilà le retour des petits récaps de Game of Thrones Sissi !
Alors que tout le monde parle de la saison 5, il est temps de parler de la 4, faisant ainsi suite à mes récaps de la S3 !
Je vous ai manqué... avouez le lecteurs invisibles !!
Déjà... je me rappelais pas à quel point le côté testostéroné était relou dans GoT et je suis désolée mais l'excuse "c'est historique" ne marche pas au pays des dragons hein. D'autant plus que de ce que j'en ai lu l'humour médiévale était plus pipi/caca que "couillu" le nombre de fois où on voit des mecs se faire later les couilles ou parler couilles est assez éloquent o_o...

Du coup il est temps de parler de ma grosse déception... Duckface-Man alias Dario a vu son acteur simili Legolas à bec de canard remplacé par un mec sans doute plus proche du bouquin mais moins fun... et du coup comme c'est un personnage tellement attachant, il fait des concours de bites et parle de ses couilles... 


Et avec l'arrivée des gens de Dorn qui sont exotiques donc avec une sexualité exotique (sissi) on a une scène homo YOUHOU ça faisait longtemps.

 Par contre, vu qu'il s'agirait pas de montrer au spectateur des mecs en train de se caresser les couilles au lieu de se les arracher ou défoncer à coup de masse #lelimier l'écran est bien cadré de façon à ne nous montrer que leurs visages virils dans un jeu de domination uke/seme.
 Mais bon je suis contente parce que la meuf du prince de Dorne qui kiffe caresser des cojones c'est Indira Varma <3 encore une actrice de Rome recyclée... et elle est bi aussi... et évidemment la meuf qu'elle tripote est montrée à poil frontalement en train de faire des acrobaties...
Nan... mais c'est le Moyen-Âge hein, tu peux pas test c'est historique !

Pour continuer sur les représentations des femmes et râler dans la bonne humeur, Shae est à présent montrée comme une meuf qui tente Tyrion avec son sexe (pour le détendre lui hein, son plaisir à elle osef) alors que lui réfléchit à de vraies affaires d'état sérieuses sissi ! 
Puis ensuite elle l'engueule... ah ces femmes !



La même côté Jaime avec Cersei qui l'insulte et lui refuse du sexe. Ah... ces femmes !

 Et du coup Jaime va se défouler un coup sur Brienne qui n'en demandait pas tant. Non mais merde il souffre lui, on l'insulte et on lui refuse du sexe, c'est pas comme si une femme vue comme laide et monstrueuse à qui on rappelle constamment cet état ne pouvait pas savoir aussi bien que lui ce que c'est.
 Heureusement que les Tyrell sont là dont Olenna alias Grandma Badass qui semble avoir un petit crush sur Brienne <3

Pour conclure, vous découvrirez la merveilleuse histoire : Comment Arya Stark a eu son poney <3



Bilan : ... meh... j'avais un tel enthousiasme pour cette série à la base, force est de constater que je suis un peu déçue mais je suis toujours folle de certains personnages et les Dorne sont prometteurs. J'ai déjà commencé l'épisode 2... accrochez vous !

mardi 31 décembre 2013

La mode des Bilans

C'est la mode de faire des bilans 2013 mais bon, on va pas épiloguer. Cette année, j'ai vu une moyenne de 3 et des clopinettes films par mois ce qui est beaucoup (mais je ne sais pas si j'ai augmenté, c'est la première année où je collectionne les tiquets de cinéma), j'ai du lire une cinquantaine de livres, certains, je dois avouer que je les ai un peu survolés mais avouez que la thèse raciste de 1909 comme quoi les arts asiatiques devaient tout à Alexandre le Grand et que j'avais emprunté pour mon exposé, c'était pas top... j'ai fini d'écrire un roman (250 pages et des clopinettes), je l'ai envoyé sans grand espoir (à ce stade, j'aura une gloire post mortem ce qui sera infiniment plus tragique et passionnant) j'en ai commencé un autre (j'en suis à 150 pages et des clopinettes), j'ai écrit beaucoup d'articles, moins de nouvelles, monté une pièce et je travaille sur une autre, achevé une série de podcasts vidéo critique en anglais en tuant mon ordi à force de maltraitance (le nouvel ordi est par contre un sale gosse pourri gâté choyé que je ne frappe jamais, j'ai retenu la leçon) et je commence une autre série de vidéos en français avec l'énergie du désespoir, j'ai appris à monter sur sony vegas pro et à faire du fond vert et désappris à supporter les bugs de windows movie maker, commencé à publier des strips BD au jour le jour et réalisé à peine trois cosplay, cousu un gilet fluo que je ne porterai jamais... ah... et je n'ai toujours pas fini de tricoter mon écharpe.

Du coup, maintenant que c'est fait, autant le dire, j'ai la même résolution que les années précédentes : à savoir percer et finir plus grande réalisatrice/actrice/écrivain du monde. Voilà. Et les chevilles ? Elles vous mangent le mulet !

Pour conclure, voilà la liste non exhaustive des célébrités cools qui portent mon illustre prénom :

Lauren Bacall

The regard méprisant

Je lui dois mon prénom, ma mère la kiffe. Mon père a choisi de m'orthographier le prénom à l'américaine car il songeait déjà à ma future carrière internationale : un nom anglais, c'est bien connu, ça s'exporte mieux (je déconne pas) résultat, on m'a appelée Laurent pendant toute ma scolarité et personne est fichu en cette sainte terre des françois d'orthographier mon illustre prénom. A noter aussi que certains le prennent pour un pseudonyme (il est vrai que le nom de famille est également assez déroutant : il s'agit d'une invention de mon grand père à la frontière (immigré iranien) il a décidé de faire le fifou et hop, comme ça, coup de tête, il change de nom de famille. Un rigolo que cet auguste vieillard !)
Mais bref, on parle de Lauren Bacall, que dire... elle est toujours en vie et ça c'est cool (comme Shirley MacLaine mais avec dix ans de plus.) elle a une voix super sexy et elle a joué un tas de vieux films sexistes où elle est sublime, piquante, intelligente et classe et récemment, elle a fait une apparition dans les Sopranos et doublé la sorcière des landes dans la version américaine du Château Ambulant. CLASSIEUX ! Elle était aussi pote avec Katharine Hepburn, la meuf la plus classe du monde... Voilà quoi !


Lauren Graham 


Avec sa tronche minaudeuse d'américaine bénie oui oui, elle a tout pour éveiller en moi une morne antipathie...

Et pourtant, je la kiffe grave. Deux mots : Gilmore Girls, la série cocon trop choupi comme un cupcake décoré façon automnale où les adolescents gardent leur virginité jusqu'à 35 ans et où chaque geste du quotidien est emphatisé par des petits "Lalalaaalala Lalalalaaaa". Cette femme a le débit d'une mitrailleuse et plus de répartie qu'un trope de Sassy Black Woman. Je kiffe.

Lauren Faust 

La femme derrière les Super Nanas, Foster, la maison des amis imaginaires et les Petits Poneys les plus badass du monde. Elle a aussi animé la chatte badass Sawyer dans Danny, le chat superstar (un dessin animé super sympa et très sous-estimé è_è)

J'adore ses cheveux aussi...
Awesoooome!!

Lauren Ambrose 

(OUI ya que des actrices è_è... mais les autres Lauren qu'on croise sont les personnages de pétasses dans les fictions ou des auteures de bit-lit) Elle joue une adolescente triste et blasée dans Six Feet Under, un génial personnage (mon préféré chez les Fisher), elle est rousse, elle a joué du Shakespeare avec Geoffrey Rush...
Trop ultimement cool.
Mais de rien

Lauren Socha 

Bon ok, j'ai regardé que la saison 1 de Misfits, dès le début de la 2, j'ai décroché (effet 4400 et Heroes) mais du coup, j'ai quand même eu un gros coup de coeur pour Lauren Socha et son personnage de brutasse. J'adore son accent et ses feuk partout, j'adore son gros blair et ses doigts d'honneur... (même si du coup paraît que ce serait pas vraiment un rôle de composition vue que l'actrice a eu de vrais ennuis avec la vraie police... è_è)

Loren dans Doctor Quinn (ça s'écrit pas pareil mais ce mec m'a hanté)
Il est un peu flasque sur cette image mais je voulais des gifs pour illustrer cet article et le seul autre gif de lui que j'ai trouvé c'est celui là : 

Pipou hein ?

Vieux, chiant, raciste, misogyne... et c'est un homme. Pendant des années, mon seul référent de prénom à été cette créature car il était le seul personnage que je voyais affublé d'un nom similaire au mien.


Bref, tout ça pour dire, à l'année prochaine et vive les Lauren !

mercredi 18 septembre 2013

DU NIEUF

Parce que le nieuf c'est bien !!

Numélo Uno : Je publie quotidiennement dans l'indifférence générale (mais osef, je vais continuer au moins jusqu'à fin avril puisque j'ai déjà tout dessiné jusqu'à fin avril MOUAHAHAH) une petite BD nommée Ze Klassroum. Reprise d'un vieux projet de lycée et inspiré dudit vécu au lycée mais avec le chtiot rikiki recul que me donne la fac. YOUPI !


Sur Tumblr on peut voir les strips en gros et moche et dans le désordre :

Sur Webcomics, on peut les voir à la bonne taille et dans l'ordre : ici

Petit comparatif version lycée moche/version maintenant un peu moins moche (mais toujours un rien torché parce que je ne suis pas une grande dessinatrice =D)

Version début de seconde vs Version maintenant

Version milieu de première vs version maintenant

Numélo Deuzio : J'ai repris la fac (bouh bouh ouin ouin)... Mais du coup je revois des gens avec qui je ne partage pas nécessairement du patrimoine génétique et c'est cool ! (Et puis ça m'éloigne du grand méchant web... un peu)

Numélo Troizio : J'avance à pas de fourmis sur mon projet vidéo (il FAUT que je m'y mette) le Vaginarium du Docteur Pralinus. Néanmoins, j'ai torché mes illus pour le générique de début et de fin et j'ai fait des tests de fond vert et ça marche pas trop mal. Reste plus qu'à apprendre sur le tas à monter sur Vegas (adieu movie maker... même si sur windows 8 tu transfères enfin tes vidéos direct en MP4 ce qui m'évite de passer par 300 logiciels de conversion, c'est fini entre nous... tu bugues trop tu comprends... )

Previeew :


Sinon... Comme tout ça ne me suffit pas, j'ai commencé un énième roman (j'en suis à environ 50 pages woupidou)
Et pis... et pis bah... voilà ^^

jeudi 29 août 2013

JE M'EN FOUS DE CETTE HISTOIRE DE TWERK

... Non en vrai je m'en fous pas, ça ouvre des débats intéressants (exploitation post colonialiste, femme objet toussi toussa) mais ça me GONFLE que tout le monde parle de Miley Cyrus qu'est tellement pas saixy et elle a tout gâché de sa chaste innocence Disney (HS : suis-je la seule à qui le patronyme "Cyrus" rappelle furieusement le mot cirrhose ?)
J'ai été mille fois plus dégoûtée face à Seth McFarlan et sa chanson sur les Boobs perso mais bon... Nous n'allons pas en parler.

On va plutôt parler de moi. Comme c'est les vacances, j'en ai profité pour bosser d'arrache sur à peu près tout sauf ma licence (mais J'AURAI ma licence, je le jure solennellement ! sisi !) En septembre, je commence donc la publication quotidienne de strips sur webcomics et tumblr en théorie, strips repris d'un vieux projet (un projet de lycée) je suis assez contente de l'allure que ça et j'espère que tu y jetteras un oeil mon cher public invisible d'amour.

A côté, j'ai abandonné (plus ou moins) temporairement Tie after Tie & Tea after Tea, mon podcast en anglais sur des films... britanniques, pour me focaliser sur un projet français que je développe depuis un an :


Mon frère trouve que le titre manque de classe... Perso, j'en suis assez fière. Ce sera plutôt léger et à suivre, ça parlera de poupées, de genres, de pouvoirs magiques, de vaisseaux spatiaux, de VF et non d'organes génitaux, ne vous y fiez pas, mais plutôt de trucs marketés pour les individus disposant d'un vagin.

Après... j'ai encore du boulot avant que ça soit montrable donc, je promets rien. Pour le moment j'en suis à me bidouiller un studio dans mon grenier avec mes moyens du bord (j'espère vraiment que mon micro déconnera moins que quand j'enregistre dans mon appart... en théorie yaura moins d'échos mais bon T_T vue comme j'ai bricolé ma perche, je sais pas ce que ça va donner...)

Aussi, il faut VRAIMENT que j'envoie Sprengstoff (à savoir mon roman fantasy un peu féministe mais pas romantic et dont je suis plutôt contente) à des éditeurs, ce truc "traîne" plus ou moins et je veux m'en débarrasser.

Je réfléchis aussi à ma pièce de théâtre pour l'an prochain. En ce moment, je lis les mémoires d'Emma Goldman (excellentes) et je pense me baser un peu dessus... Je vous en dirai plus un jour...
La pièce que j'ai réalisé cette année... comment dire, j'ai l'impression que c'était un gros foirage. J'arrive pas à être satisfaite et je suis VIDE. Ya eu des moments d'euphorie mais quand j'y repense, j'ai honte de moi (ce qui est positivement idiot puisque je n'ai pas twerké sur scène ce qui apparemment et la seule chose passible de lynchage général...)
Mais donc, j'ai un autre projet pour l'année suivante. On va voir ce que ça va donner.
A côté, un tas d'idées. Faudra que je reprenne et achève les Argonautes aussi (je n'ai écrit que l'intro... qui fait quand même 80 pages mais mince hein, c'est les Argonautes !)

Comme je squatte la maison familiale en Picardie qu'est en travaux, je partage mon intimité avec de gentils ouvriers qui ont le plaisir de me voir débouler vers huit heures dans mon splendide pyjama rouge (j'aime les pyjamas !) et me taper mon pain quotidien matinal à savoir au moins quatre tartines trempées dans du Nesquik (oui, ce sont des rituels précis).

Je me suis revu tout Daria entre autres cet été et mon dieu que cette série est BONNE.

La Nostalgia Chick va vous expliquer pourquoi

Sinon, je suis GRAVE motivée pour aller voir Kick-Ass 2 (et Wolverine... j'ai vu tous les films X-men des meilleurs aux moins bons, question de principes) mais :

1) Le cinéma accessible à pied a deux salles et ils passent Paris à tout prix et les Schtroumph 2...
2) Je n'ai pas de voiture donc si je dois aller au ciné je dois motiver le seul conducteur de la smala : ma Maternosorus, à s'y rendre et certains ennuis immobiliers liés à mon frangin la dégoûtent des salles obscures qui n'ont de toute façon jamais été son grand kif !
3) Je serai FORCEE de le voir en VF et j'ai beau adorer Alexis Tomassian dans Scrubs au point d'être incapable d'écouter JD en VO, je dis NON à la VF de Kick-Ass

Voili Voilo Voilu.
...

lundi 24 juin 2013

You can never hold back spring

J'aime pas qu'on me touche, j'aime pas qu'on me presse, j'aime pas que m'effleure, j'aime pas qu'on m'approche, j'aime pas qu'on me froisse, j'aime pas qu'on m'érafle, j'aime pas qu'on m'encercle, j'aime pas qu'on me colle, j'aime pas qu'on m'enlace, j'aime pas qu'on m'...

Les gens bourrés savent pas se dire au-revoir, et ce soir (ce matin), alors qu'elle mettaient trois heures à se saluer en s'empoignant avec affection, l'autre m'a rappelé cette autre fois où on avait discuté parce qu'il était demi bourré et moi pas du tout. J'étais tellement triste ce soir-là, j'avais l'impression d'être un creux et j'avais essayé de me remplir avec des shooters et des gâteaux. A la fin, il avait lancé ce film et s'était endormi devant. Moi, sur le canapé défoncé j'avais comaté en essayant de ne pas penser mais c'était dur. Alors je serrais Gustav Gustavovitch Gustavov (l'ours qu'elles m'avaient refilé pour mon anniv'... c'était une fête pour mon anniv') comme un bébé. Oh, c'était pas grand chose, je m'étais juste salement fait botter l'égo, ça arrive. Mais leur présence et leurs biscuits et leurs bêtises de bourrées avaient été tellement essentielles. Dans le bus au retour, le lendemain, je me trimbalais l'ours géant. Une vieille m'a complimenté dessus, j'ai répondu, elle s'est vexée, je sais plus pourquoi. Ensuite, j'ai pleuré contre la vitre en cachant ma tête avec ma main. J'avais la musique de ce film devant lequel j'avais comaté toute la nuit en tête. Une longue nuit. Jamais un film ne m'avait semblé aussi interminable. Les restes du gâteau d'anniversaire ont duré trois/quatre jours supplémentaires.


C'est un peu un article sans queue ni tête là. Des trucs saisis au vol que je jugerai dérisoires et superficiels dans quelques temps. Je me sens un peu écœurée de moi cette nuit, en fait. Ca va passer. Je me tiens occupée mais pour le moment, je patine un peu. J'ai terriblement envie que quelque chose d'extraordinaire se passe mais techniquement, un tas de trucs extraordinaires m'arrivent (pas extraordinaires comme gagner au loto mais quand même extraordinaires) et au final, je n'en tire aucun apaisement. Je sais bien que l'apaisement n'existe pas et que même si j'étais connue comme Michael Jackson, ça ne me guérirait pas de ma terrible soif, n'empêche, je rêve. Peut-être que la moi de maintenant détesterait la moi que je serai devenue si un jour, je trouvais l'apaisement.

Sinon, j'écris ici et là.

jeudi 20 juin 2013

Récapitulatif : Game of Thrones saison 3 épisode 10

Une semaine et demi après la bataille et en noir et blanc avec ma sale écriture manuscrite...
Mais je l'ai FAIT !
(Nonobstant, au début de l'épisode je m'étais préparée un sandwich et j'ai eu du mal à l'avaler. Me rappelle plus ce qui m'a tant dégoûtée, j'ai dû occulter)


Nonobstant, deux fanarts grave cool de the Hound et Arya (je veux la scène du burrito dans la prochaine saison si elle existe) : http://corseque.tumblr.com/post/43984527403

mardi 4 juin 2013

La Marcheuse des Dunes

Bon bah j'ai publié un truc... Fin j'avais eu des fanzines avant mais là c'est une vraie édition (même si elle est numérique ! C'est pas du compte d'auteur et je touche pas mes droits après 100 ventes...) et tu peux acheter mon truc ici. (Pas cher pas cher bouquin pas cher)

Qu'est-ce que c'est que ce truc ?

Note : Je l'avais déjà évoqué :

Contexte : 

La marcheuse des dunes, ça a été un bouquin thérapie au sortir de la prépa. Le truc qui m'a permis (avec le théâtre) de rebondir après l'échec de ma colloc, le semi échec de ma prépa et les concours foirés ou mal passés (comme avec cette grognasse qui avait l'accent de Cristina et qui m'a dit : MA CHEURRI TOU ES PAS FEMINISTE QUAND TOU PLEURES !!).

C'est une reprise du premier roman achevé que j'ai rédigé (mais entre le premier roman et la reprise j'ai écrit d'autres trucs). J'étais en troisième et ça s'appelait à la base Les Cinq Clés de la Raison (ma mère préfère ce titre... elle est psychiatre). La première version de ce texte avait été écrit dans un contexte similaire de flottement, de déracinement. Le collège avait été un long cauchemar et je voyais le bout de mon tunnel d'étrons. Ca allait mieux et en même temps, c'était la première fois que j'étais saisie aussi violemment par cette douce amertume désillusionnée : le sentiment de la fin. Je crois que c'est ce qu'on retrouve principalement dans ce texte, le sentiment de la fin.

La seconde version est donc également imprégnée de ce sentiment de fin : fin de prépa, début de la vraie vie en solo puisque la colloc n'était jamais là, et puis l'achèvement de notre travail de théâtre...


Inspirations :

Deux playlists durant l'écriture de la marcheuse : les plus grands hits d'America :



Et Grim Fandango : 


Aussi je citais Jacques Demy dedans avant (et pis j'ai enlevé les citations sur le conseil de Tchoucky)


Ca tournait en boucle. Sinon, la première version du texte est imprégnée de La Rivière qui coule à l'envers : Tomek et Hannah de JC Mourlevat, de très très très très beaux livres. (dans la deuxième version, j'ai eu une réminiscence malgré moi du passage des nomades du deuxième tome... m'en suis rendue compte à la relecture de Hannah... mais bon, le passage est plus ou moins un trope et je le traite différemment... Fin je suis pas une auteur qui considère les concepts comme plus importants que le traitement o_o) La deuxième version du texte, j'étais plongée dans THE découverte de l'année : La dernière Licorne de Peter S Beagle. Les deux livres offrent une approche moderne et poétique de motifs de contes. C'est beau et inventif et ça devient même parfois (surtout pour le second) très profond tout en restant un bel hommage. Je recommande.
Sinon je m'inspire évidemment énormément de contes (russes notamment). Si certains lecteurs ont rapproché le tout de Narnia ou le Château de Hurle (j'ai plus apprécié la seconde comparaison que la première ahah) c'est parce que les deux piochent aussi dans le même répertoire je pense. On mange au même râtelier. 

(L'époque où mon scanner et Photoshop fonctionnaient...)


Ecriture

Je suis du genre à tout le temps tester les limites de mon "style" (si tant est que j'en ai un) à chercher de nouvelles manières d'écrire, de nouveaux tons à adopter. Pour La Marcheuse des Dunes, j'ai vraiment épuré au maximum. Je voulais des images brutes, des sensations pures et quelque chose de vraiment très très simple. Ca peut être un défaut (la camarade Cha n'aime pas beaucoup) mais c'était à tenter.

Pour la construction, je suis partie sans trop savoir ce que j'écrivais. C'est un roman d'apprentissage/conte philosophique (le philosophique a été ajouté par Cha et ma Moman) je crois. Je facilité pas le chemin du lecteur sur certains trucs, tout est dit mais c'est très dense, un jour je retravaillerai peut-être ça (on ne finit pas un roman, on le laisse). J'ai essayé d'éviter au maximum les poncifs et de contourner les clichés mais comme je pars du conte, ce n'est pas si simple. J'espère que je les aurai au moins un peu "détournés" comme Peter S Beagle (mon héros).

Ce qui est amusant à posteriori, c'est que ça partait d'une écriture vraiment irréfléchie (la version de ma troisième) et que j'ai vraiment du mal à prendre du recul vis à vis de ce texte comme je le fais maintenant avec les romans que je travaille aujourd'hui. Ce que je sais c'est que beaucoup d'éléments me tiennent vraiment à cœur mais ce n'est pas aussi réfléchi que ce que je produis actuellement. La moi intérieure du passé et la moi réfléchi d'aujourd'hui s'apprécient mais ne se comprennent plus si bien.

La première version était une quête toute simple avec des objets à chercher et des passages obligés. Dans cette version là, je me suis sentie obligée de flouter les repères de la quête. Ça en a déstabilisé certains, je crois mais c'était un véritable exercice et j'en suis assez contente. 

L'héroïne, Estelle, et ses diverses transformations


Sinon ça parle de quoi plus prosaïquement ?

Le début sonne vraiment con....

Estelle est une marcheuse et les marcheurs tournent en rond dans le désert sans se parler ni échanger. Un jour, un fennec parle à la jeune fille et la mène au magicien Lif qui lui explique qu'elle doit partir en quête pour libérer son peuple de son propre envoûtement.

Oui, Estelle s'en rend compte d'ailleurs que c'est un peu bêta : un fennec lui parle... et voilà. Bon, sinon ça part d'un genre de nulle-part (mon ex m'avait dit : le début est déprimant mais tu construis vraiment quelque chose à partir de rien. Il n'avait accepté de le lire qu'une fois terminé ahah), l'héroïne n'a pas de famille, carrément pas de milieu social, des origines bizarres et assez peu de caractéristiques mais elle est probablement un de mes personnages préférés (et j'ai crée une FOULE de personnages, vraiment) sans doute parce qu'elle est vraiment positive et aussi à cause de cette absence d'à-priori.

Donc notre héroïne, Estelle, est une marcheuse et elle est accompagnée dans sa quête par un fennec bavard et bravache, un petit cheval bossu mélancolique puis un marchand doué mais peu sûr de lui et son âne aux yeux doux.

Durant sa quête, elle passe par un désert, un palais fabuleux où règne une femme trop belle pour être vraie, une montagne meurtrière où se promène une étrange isba à pattes de poule, des landes éthérées où les bandits volent les souvenirs et les identités sous la coupe d'un magicien aux airs d'enfant malade, une forêt sombre et sauvage où les hommes sont des intrus, une cité aérienne à la hiérarchie étouffante, une ville joyeuse pleine de sorcières de passages...
Ouais... ça fait un peu "liste" mais... voilà ce que je peux dire.

Bises à toi si tu jettes un œil, triple bises si tu achètes le bouquin (bave en prime).

Sinon ce texte a été refusé par 4 maisons d'édition (oui, j'ai seulement envoyé à 4, ça coûte cher d'imprimer un manuscrit !)